Alken-Maes injecte 41 millions d’euros dans sa malterie et franchit une étape majeure pour soutenir les ambitions mondiales de HEINEKEN d’atteindre le zéro émission nette
PUURS-SINT-AMANDS – Avec un premier investissement de 41 millions d’euros dans sa malterie Albert Maltings, le brasseur va prendre des mesures au cours des prochaines années afin de réduire les émissions de carbone (CO2) de tous ses sites de production. Cela soutient l’ambition mondiale de HEINEKEN d’atteindre des zéro émissions nettes dans les scopes 1 et 2* d’ici 2030 et dans la chaîne de valeur d’ici 2040. Une nouvelle touraille pour le maltage de l’orge brassicole sera inaugurée solennellement le 14 juillet.
La nouvelle touraille de Albert Maltings est la plus grande de ce type dans le secteur de la bière. « Elle nous permet de porter la capacité de la malterie de 275 000 tonnes à 375 000 tonnes de malt par an. Cela correspond à environ 10 milliards de pils », explique Stijn Tallieu, Engineering Project Leader. « La touraille est équipée d’un îlot énergétique contenant une pompe à chaleur qui transfère l’énergie de l’air chaud à de l’eau. L’eau chaude est acheminée vers un nouveau circuit qui nous permet de réutiliser cette énergie. Grâce à cela, les brûleurs à gaz actuels, qui sont à l’origine de nos émissions de CO2, ne seront plus nécessaires. »
Albert Maltings, située le long du Canal du Rupel, est la plus grande malterie de HEINEKEN et une pionnière de son secteur. Puurs-Sint-Amands alimente une soixantaine de brasseries situées dans 33 pays, des Pays-Bas au Mexique, à l’Afrique du Sud et au Vietnam. Dans la malterie, l’orge est trempé jusqu’à ce que le grain germe. Les grains sont ensuite séchés afin d’interrompre cette germination. Le résultat de ce processus est le malt, l’un des quatre ingrédients de base de la bière.
Les collaborateurs de la malterie ont travaillé dur jusqu’au dernier moment pour que la nouvelle touraille soit prête pour son inauguration du 14 juillet. Edwin Zuidema, General Manager de Albert Maltings : « Nous vivons aujourd’hui un moment unique avec la mise en place de notre nouvelle quatrième touraille. Et c’est justement aujourd’hui que nous célébrons la Feest in de Eest, la fête dans la touraille, avec nos collègues d’Alken-Maes. Nous recevons également des invités de notre société-mère HEINEKEN ainsi que le bourgmestre Koen Van den Heuvel et l’ambassadeur des Pays-Bas Pieter Jan Kleiweg De Zwaan. »
Première étape d'un parcours d'investissement plus large
Cette nouvelle touraille durable marque une étape importante sur un trajet d’investissement de plus grande envergure pour la malterie et les sites de production d’Alken-Maes. « Dans le cadre de notre parcours de décarbonation, nous devons adopter des sources d’énergie renouvelable pour l’électricité comme pour la chaleur », explique Johan Vissenaekens, Technology Manager. « Nous ne pouvons malheureusement pas construire d’éoliennes sur notre site ni aux alentours. C’est pourquoi, avec notre société-mère HEINEKEN, nous avons investi dans un grand projet d’énergie solaire en Italie et dans un parc éolien en Finlande. » La malterie et Alken-Maes soutiennent ainsi la transition vers une production d’électricité renouvelable.
Afin de renouveler encore plus l’énergie thermique, en plus de l’investissement actuel, la malterie va investir une soixantaine de millions d’euros au cours des prochaines années pour de nouvelles pompes à chaleur et une installation au biogaz. «Ces investissements nous permettront de déployer les initiatives clés de notre feuille de route maltage d’ici 2027 », affirme Vissenaekens.
Durabilité du grain à la pompe
La brasserie d’Alken, elle aussi, prépare actuellement des projets visant à réduire ses émissions de CO2, à l’appui de l’ambition mondiale de HEINEKEN d’atteindre des zéro émissions nettes dans les champs d’application 1 et 2 (y compris les sites de production) d’ici 2030. La brasserie utilise déjà de l’électricité 100 % renouvelable en provenance de deux éoliennes et d’environ 6 500 panneaux solaires. L’énergie thermique sera également récupérée au moyen de pompes à chaleur et réutilisée, ce qui représente 10 millions d’euros d’investissements dans la production durable au cours des prochaines années. La brasserie Mort Subite de Kobbegem et la Cidrerie Stassen à Aubel comptent également finaliser leur trajet de durabilité au cours des prochains mois.
Dans l’approvisionnement en matières premières également, des démarches sont prises afin d’assurer une approche plus locale . « En collaboration avec notre partenaire Arvesta et 74 agriculteurs belges, nous utilisons déjà 3 000 tonnes d’orge produit localement pour notre bière Cristal », explique Marc Josephus Jitta, CEO d’Alken-Maes. «Cela représente environ 50 % de tout l’orge brassicole cultivé en Belgique. Nous comptons brasser 40 % de nos bières Cristal avec de l’orge cultivé localement cette année, soit 2 sur 5, et ce chiffre va encore augmenter au cours des prochaines années. Notre Cristal contient également environ 70 % de houblon belge. »
*Scope 1 sont les émissions directes; scope 2 sont les émissions indirectes liées à l’énergie